Yanick Toutain
2006-10-23 17:05:47 UTC
[Cette lettre envoyée à Jean Bricmont, il y a un an, contient une
hypothèse possible de la vitesse objective (absolue) du Soleil. Elle
n'a pas eu plus de réponse que les autres.
Matérialisme, Aphélie, Périhélie, Kepler, observation et réalité
en couleurs annotée à:
http://site.voila.fr/monsyte/de/SCIENCES/scphys/LettresJBricmont/Lettre_JBricmont3.htm
(0510192349)
Monsieur Bricmont,
Dans le but de vous convaincre de participer à cette nouvelle
révolution scientifique matérialiste que j'appelle de mes vux et
dont les travaux de Alan Sokal, les vôtres et ceux de vos
collaborateurs ont initié le début, je vais tenter de vous convaincre
que les pseudo concepts d'aphélie, de périhélie n'ont de sens qu'à
condition de distinguer absolument réalité et perception.
Pour Kepler, la Terre parcourt une ellipse. Comment le sait-il ?
Simplement par le fait que le 3 juillet le diamètre angulaire du
Soleil apparaît plus petit que le 2 janvier.
Si l'on se représente un quadrilatère formé des 4 côtés suivants :
Premier côté allant de l'observateur terrestre à l'endroit de la
couronne d'où sont partis un groupe de photons (ct1)
Deuxième côté joignant le point précédant au centre du Soleil
(rso1)
(on a défini un plan)
Troisième côté, on trace un autre rayon, de façon telle que,
appartenant au plan défini, ce rayon solaire soit perpendiculaire au
Quatrième côté (ct2) joignant un point de la couronne solaire à
l'observateur terrestre.
En traçant une bissectrice M à l'angle ct1 ct2, on joint le lieu de
l'observateur au centre du Soleil. On a maintenant 2 triangles
rectangles égaux: M ct1 rso1 et M ct2 rso2.
Si l'angle par lequel j'observe le Soleil est appelé angle sigma, et i
la moitié de l'angle sigma, on a rso1 divisé par ct1 qui est égal à
tangente (i) et rso2 divisé par ct2 donne le même résultat. En fait,
un Soleil sphérique donnera rso1=rso2 et ct1=ct2.
Le 3 juillet, on peut donc supposer que Kepler (ou Tycho Brahé)
observe le Soleil dans le ciel sous un angle sigma = 31.46 secondes.
Il le divise par 2, le convertit en degrés (0.262171 degrés) et
calcule tangente i = 0.004575
Pour le 2 janvier, la même logique donne tangente j=0.004731
Tangente j divisé par tangente i donnera le rapport entre ce que
Kepler appelle l'aphélie et le périhélie.
Pour faire court: avec un rso=696 000 km on aura l'aphélie =152105142
(km)
Et le périhélie = 147103311 (km)
Voilà un bel exemple de "science" relativiste. Pourquoi "science" avec
des guillemets ? Pour une raison simple : cela faisait, à l'époque de
Kepler, 11 siècles que les humains savaient - n'en déplaisent aux
calotins ignifugeurs - que tout bouge, tout passe, tout coule, rien
n'est immobile et cela grâce aux Grecs de Turquie !
En conséquence, le raisonnement de Kepler pêche par ignorance
cléricale : le Soleil NE PEUT PAS RESTER IMMOBILE !
Je ne nie certes pas que le photon de l'été français (de l'hiver
austral) a bel et bien parcouru, le 3 juillet un TRAJET plus grand que
son cousin 6 mois plus tard. L'aphélie observé est bel et bien PLUS
grand que le périhélie observé.
Ce que NOUS VOYONS, le diamètre angulaire correspond au trajet des
photons, à rien d'autre.
Cessons de jouer à cache-cache : Prenons comme supposition (provisoire
et fausse) que le Soleil se déplace sur le plan écliptique et bien
plus, qu'il se déplace le long du trajet du photon aphélique.
Au moment où le Soleil émet le photon la Terre se trouve REELLEMENT
à une distance R1.
Après un délai t, le photon va atteindre l'observateur terrestre.
Mais celui-ci n'est PLUS au même endroit ! Comment cela serait-il donc
possible ? La Terre aura avancé pendant ce délai t. En première
approximation, elle aura avancé d'une vitesse S le long de l'axe
directionnel donné au-dessus. Et a atteint une position T2. Elle a
parcouru un trajet St ( t fois S). Le trajet ct que le photon a
parcouru est donc égal à R1+ St.
Tout cela se résume de la façon suivante : lorsqu'un récepteur fuit
l'émetteur, le signal photon aura une distance supplémentaire à
parcourir, de surcroît à l'écart absolu entre les deux corps, à
leur position initiale, distance supplémentaire égale au produit de
la vitesse absolue du corps récepteur fuyant et de la durée du trajet
du photon pour atteindre le récepteur sur sa nouvelle position.
Il ne s'agit pas là d'effet Doppler : on ne regarde pas les
différences entre les PERIODES d'émission et les PERIODES de
réception.
Ainsi, le 2 janvier, au moment de la prétendue périhélie, la Terre
est, dans notre hypothèse provisoire initiale, DERRIERE, le Soleil,
derrière le corps émetteur. De ce fait, elle va à la rencontre du
signal photon qui aura donc UN TRAJET PLUS COURT à faire.
On aura donc
Ct(péri) = R2 - St (péri)
A comparer au précédent
Ct(aphé) = R1 + St(aphé)
(Concédez-moi, à cette étape, Monsieur Bricmont, que RIEN,
absolument rien ne m'interdit de considérer que ni vous ni moi ni
personne d'autre n'a une quelconque idée de la valeur de R1 et de R2,
ni d'ailleurs de S)
La curiosité matérialiste étant ce qu'elle est, je me suis
évidemment interrogé sur la valeur que S prendrait dans le cas où R1
serait égal à R2, c'est à dire dans le cas où la distance
matérialiste, la distance absolue entre le Soleil et la Terre serait
LA MEME en janvier qu'en juillet.
Ct(péri) + St (péri)= R2
Ct(aphé) - St(aphé) = R1
Ct(péri) + St (péri)= Ct(aphé) - St(aphé)
St (péri) + St(aphé) = Ct(aphé)- Ct(péri)
S (t (péri) +t(aphé) ) = c (t(aphé)- t(péri) )
S = c (t(aphé)- t(péri) ) / (t (péri) +t(aphé) )
Cela revient au même que d'écrire
S= c * excentricité
Avec excentricité = (A-P) / (A+P) avec A, aphélie et P, périhélie
S= c * 0.016716877
On obtient
S = 5011593,73993554252960894791297892
Résumons nous : Nous pensons vous et moi que le réel matériel est
absolu. Vous me concédez, je le pense à l'avance, que le centre de la
Galaxie n'est pas immobile et que la Voie Lactée se déplace dans le
vide absolu, dans l'espace de Newton, à une vitesse considérable.
Je fais l'hypothèse que
1° le vecteur translation du Soleil appartient au plan écliptique et
que
2° La distance absolue du Soleil à la Terre ne varie pas et donc,
qu'elle reste constante.
Dans ce cas, notre vitesse absolue est de 5011 kilomètres par seconde
! ( un soixantième de la vitesse de la lumière)
Voilà ce que Einstein, Mach et Berkeley nous on empêché de
comprendre jusqu'à ce jour.
Je précise que je suis convaincu que les 2 hypothèses sont fausses,
et que nous n'allons pas à 5011 kilomètres par seconde dans le vide
absolu. Mais, je suis totalement persuadé que la solution est très
proche de cela.
Cette hypothèse de travail m'a permis pendant presque cinq ans
d'explorer beaucoup d'aspects du matérialisme : avoir une vitesse,
même fausse contraignait de regarder les choses sous un angle
véritablement matérialiste.
A titre d'exemple : le 3 juillet, au moment de l'aphélie, l'axe Soleil
Terre se prolonge en direction de l'étoile Ain Al Rami.
Cette étoile se trouve dans un axe directionnel (Sagittaire) assez
proche du centre reconnu de la Galaxie ( la bande blanche observable
les nuits d'été). Si donc, notre mouvement absolu nous entraîne dans
cette direction, cela a pour conséquence que nous sommes DERRIERE le
centre de la Galaxie.
En conséquence, que le dit centre va lui aussi à une vitesse
approximativement égale à 5011 kilomètres par seconde. Considérons
alors la Galaxie comme un disque (ou un freesbee) Ce disque avance dans
le vide. Il a une inclinaison inconnue pour l'instant. Si nous sommes
sur l'arrière (de son vecteur translation), cela signifie que dans un
quart de période de révolution sidérale du Soleil, notre vitesse,
celle du Soleil aura AUGMENTE de la valeur donnée actuellement à la
"vitesse" orbitale du Soleil dans la Galaxie (soit 250 km s-1 [certains
donnent 216 d'autres 280])
On passera donc de 5011 km s-1 à 5261 km s-1 (à un facteur cosinus
inclinaison près)
Et cela en 50 millions d'années. (la période de révolution est
officiellement de 200 millions d'années)
Il y a 50 millions d'années, la vitesse absolue du Soleil était donc
plus petite que de nos jours : 5011 - 250 = 4761 km s-1
Il y a là un pan entier de recherche qui s'ouvre aux matérialistes :
Il apparaîtra un jour aussi absurde d'avoir négliger de prendre en
compte ce facteur modification de la vitesse absolue du Soleil et de la
Terre qu'il vous apparaît, à vous, absurde que des cléricaux
cherchent à empêcher l'enseignement de l'évolutionnisme. Je subodore
qu'une telle variation de vitesse absolue a eu des conséquences quant
aux climats, quant aux précipitations, aux phénomènes de rupture de
plaques, aux phénomènes volcaniques etc.
Il en va de même de l'analyse des étoiles : l'effet redshift nous
donne des "vitesses" radiales, le long de la ligne de visée. Mais que
sont ces "vitesses" radiales ? Pour prendre la "fameuse" étoile Ain Al
Rami, celle qui se trouve dans le prolongement de l'"axe aphélie". Le
logiciel Redshift IV, donne -12 km s-1 comme vitesse radiale. Est-ce à
dire que cette étoile avance vers nous à 12 kilomètres par seconde ?
Quelle absurdité !
Dans la mesure des deux hypothèses précédemment énoncées, un
matérialiste peut dire : " Nous qui allons dans la direction de Ain Al
Rami à la vitesse absolue de 5011 kilomètres par seconde, voyons
cette étoile se "rapprocher" de nous à la "vitesse" de 12 kilomètres
par seconde. DONC, la vitesse de cette étoile est de 4999 kilomètres
par seconde." (5011-12)
Il en va de même concernant la Galaxie d'Andromède : Science et Vie &
c° collectionnent les titres alarmistes : "Andromède se dirige vers
nous ! " Quelle stupidité : nous suivons quasi certainement des
trajectoires presque parallèles et nos trajectoires se rapprochent
très légèrement d'une façon bien plus petite que nos vitesses
respectives. Mais seule la connaissance de notre vecteur vitesse
absolue nous permettra de connaître la vérité.
La loi générale pour un observateur matérialiste devient donc, de
façon généralisée, la suivante : pour connaître la position, la
vitesse et la trajectoire d'un autre corps dont nous connaissons
l'existence par le trajet des photons qu'il a émis et que nous
recevons, il est strictement indispensable de connaître notre propre
vitesse ainsi que notre trajectoire.
Cela peut aussi se résumer de la façon suivante : le seule repère
scientifique consiste en 3 photons émis de façon perpendiculaires.
Ces trois photons définissent 3 axes. Mais il faut prendre en compte
le fait que l'émetteur de ces 3 photons ne se trouve pas, une seconde
plus tard, au lieu de l'émission, mais a parcouru un vecteur S t qu'il
faut donc prendre en compte pour déterminer la position (dans ce
repère absolu) des autres corps dont nous recevons les signaux à cet
instant.
Je considère que le critère premier définissant un scientifique
matérialiste est cet accord sur un repère absolu. En conséquence de
quoi, il est totalement contradictoire de se réclamer de la
Relativité et du Matérialisme conjointement : si le monde réel
existe, les mesures doivent impérativement se faire par rapport à ce
monde réel. Prétendre faire des mesures relatives en les prenant pour
des absolus, en ralentissant le temps, en accordant de l'élixir de
jouvence aux jumeaux qui a les moyen de se payer des voyages en fusée
pendant que l'autre reste - quelle crédulité - IMMOBILE sur Terre,
c'est agiter de la poudre de perlimpinpin en criant abracadabra ! La
Relativité a été une imposture qui a transformé les 3 derniers
quarts du 20° siècle en une période de stagnation scientifique. Il
n'est pas étonnant que les filières scientifiques aient des
difficultés à recruter actuellement, il n'est pas étonnant que le
bouddhisme et autres sectes malfaisantes réussissent à recruter au
sein de la "communauté" "scientifique". Au 19° siècle, personne ne
croyait aux infinis plus grands les uns que les autres (les aleph du
fou furieux mystique Cantor qui voulait prouver l'existence de Dieu par
les mathématiques infinitistes), leur infini était même parfois
assez proche de celui d'Archimède : juste un très grand nombre. Au
19° siècle, la position de Laplace était encore assez largement
partagée parmi les chercheurs. L'Ether n'avait d'ailleurs pas encore
produit tous ses ravages : les astronomes étaient assez largement
encore newtoniens : les probabilités de Laplace n'avaient rien à voir
avec les foutaises mystiques européennes du fasciste Heisenberg
véritable responsable de la folie atomique militaire. Même si
Boltzmann connaissait un isolement orchestré par les fidéistes
(chamaniste) Ostwald et Mach, le matérialisme était encore
probablement largement majoritaire parmi les étudiants. Mais
qu'attendre de structures de formation qui font la propagande des
Aleph, de la Relativité et de la mécanique quantique de Copenhague.
Depuis 5 ans j'ai discuté avec quelques centaines d'étudiants en
sciences (principalement de la première à la Licence). La
quasi-totalité a compris la validité de mes arguments et une très
grande majorité ont été convaincus. Que croyez vous qu'il en advint
? La puissance des enseignants conformistes est telle que les
"hérétiques", c'est à dire les élèves intelligents CRAIGNENT de
défendre leur point de vue. De toute façon, pour obtenir leurs
examens, qu'ont-ils à gagner à faire preuve de créativité,
d'intelligence, d'innovation, de logique, de matérialisme. Nous sommes
encore aux portes d'un 1789 : au 18° siècle les élèves intelligents
ne pouvaient pas accepter de répéter comme des perroquets les
foutaises des déistes. Il en va encore de même concernant les
foutaises relativistes, probabilistes sans causalité, infinitistes.
Les meilleurs ne sont probablement plus dans les universités de la
même façon que les meilleurs du 18° siècle avaient déserté les
séminaires ou en avaient été expulsés. J'attends de vous, Monsieur
Bricmont, comme de vos collègues, que vous soyez un Voltaire - issu de
la forteresse du conformiste - pour ouvrir les portes de l'avenir
révolutionnaire.
(0510200353)
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes
meilleurs salutations absolues.
Yanick Toutain
Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails
Hervé Chuberre ***@enssat.fr
Jean-Pierre Garcia Jean-***@u-bourgogne.fr
Valérie Lécuyer ***@wanadoo.fr
Marc Silberstein ***@syllepse.net
Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs.
Merci.
Jacques Bouveresse
Jean Dubessy
Michel Kerszberg
Guillaume Lecointre
Ian Plimer
Yvon Quiniou
Patrick Tort
François Vernotte
=====================================
Annexe :
A = 152105142 km
i(aphé) = 0.262171 degrés = 15.73 secondes
le double 31.46 secondes
P = 147103311 km
j(péri) = 0.271085 degrés = 16.265 126 secondes
le double fait 32.53 secondes
==================================
hypothèse possible de la vitesse objective (absolue) du Soleil. Elle
n'a pas eu plus de réponse que les autres.
Matérialisme, Aphélie, Périhélie, Kepler, observation et réalité
en couleurs annotée à:
http://site.voila.fr/monsyte/de/SCIENCES/scphys/LettresJBricmont/Lettre_JBricmont3.htm
(0510192349)
Monsieur Bricmont,
Dans le but de vous convaincre de participer à cette nouvelle
révolution scientifique matérialiste que j'appelle de mes vux et
dont les travaux de Alan Sokal, les vôtres et ceux de vos
collaborateurs ont initié le début, je vais tenter de vous convaincre
que les pseudo concepts d'aphélie, de périhélie n'ont de sens qu'à
condition de distinguer absolument réalité et perception.
Pour Kepler, la Terre parcourt une ellipse. Comment le sait-il ?
Simplement par le fait que le 3 juillet le diamètre angulaire du
Soleil apparaît plus petit que le 2 janvier.
Si l'on se représente un quadrilatère formé des 4 côtés suivants :
Premier côté allant de l'observateur terrestre à l'endroit de la
couronne d'où sont partis un groupe de photons (ct1)
Deuxième côté joignant le point précédant au centre du Soleil
(rso1)
(on a défini un plan)
Troisième côté, on trace un autre rayon, de façon telle que,
appartenant au plan défini, ce rayon solaire soit perpendiculaire au
Quatrième côté (ct2) joignant un point de la couronne solaire à
l'observateur terrestre.
En traçant une bissectrice M à l'angle ct1 ct2, on joint le lieu de
l'observateur au centre du Soleil. On a maintenant 2 triangles
rectangles égaux: M ct1 rso1 et M ct2 rso2.
Si l'angle par lequel j'observe le Soleil est appelé angle sigma, et i
la moitié de l'angle sigma, on a rso1 divisé par ct1 qui est égal à
tangente (i) et rso2 divisé par ct2 donne le même résultat. En fait,
un Soleil sphérique donnera rso1=rso2 et ct1=ct2.
Le 3 juillet, on peut donc supposer que Kepler (ou Tycho Brahé)
observe le Soleil dans le ciel sous un angle sigma = 31.46 secondes.
Il le divise par 2, le convertit en degrés (0.262171 degrés) et
calcule tangente i = 0.004575
Pour le 2 janvier, la même logique donne tangente j=0.004731
Tangente j divisé par tangente i donnera le rapport entre ce que
Kepler appelle l'aphélie et le périhélie.
Pour faire court: avec un rso=696 000 km on aura l'aphélie =152105142
(km)
Et le périhélie = 147103311 (km)
Voilà un bel exemple de "science" relativiste. Pourquoi "science" avec
des guillemets ? Pour une raison simple : cela faisait, à l'époque de
Kepler, 11 siècles que les humains savaient - n'en déplaisent aux
calotins ignifugeurs - que tout bouge, tout passe, tout coule, rien
n'est immobile et cela grâce aux Grecs de Turquie !
En conséquence, le raisonnement de Kepler pêche par ignorance
cléricale : le Soleil NE PEUT PAS RESTER IMMOBILE !
Je ne nie certes pas que le photon de l'été français (de l'hiver
austral) a bel et bien parcouru, le 3 juillet un TRAJET plus grand que
son cousin 6 mois plus tard. L'aphélie observé est bel et bien PLUS
grand que le périhélie observé.
Ce que NOUS VOYONS, le diamètre angulaire correspond au trajet des
photons, à rien d'autre.
Cessons de jouer à cache-cache : Prenons comme supposition (provisoire
et fausse) que le Soleil se déplace sur le plan écliptique et bien
plus, qu'il se déplace le long du trajet du photon aphélique.
Au moment où le Soleil émet le photon la Terre se trouve REELLEMENT
à une distance R1.
Après un délai t, le photon va atteindre l'observateur terrestre.
Mais celui-ci n'est PLUS au même endroit ! Comment cela serait-il donc
possible ? La Terre aura avancé pendant ce délai t. En première
approximation, elle aura avancé d'une vitesse S le long de l'axe
directionnel donné au-dessus. Et a atteint une position T2. Elle a
parcouru un trajet St ( t fois S). Le trajet ct que le photon a
parcouru est donc égal à R1+ St.
Tout cela se résume de la façon suivante : lorsqu'un récepteur fuit
l'émetteur, le signal photon aura une distance supplémentaire à
parcourir, de surcroît à l'écart absolu entre les deux corps, à
leur position initiale, distance supplémentaire égale au produit de
la vitesse absolue du corps récepteur fuyant et de la durée du trajet
du photon pour atteindre le récepteur sur sa nouvelle position.
Il ne s'agit pas là d'effet Doppler : on ne regarde pas les
différences entre les PERIODES d'émission et les PERIODES de
réception.
Ainsi, le 2 janvier, au moment de la prétendue périhélie, la Terre
est, dans notre hypothèse provisoire initiale, DERRIERE, le Soleil,
derrière le corps émetteur. De ce fait, elle va à la rencontre du
signal photon qui aura donc UN TRAJET PLUS COURT à faire.
On aura donc
Ct(péri) = R2 - St (péri)
A comparer au précédent
Ct(aphé) = R1 + St(aphé)
(Concédez-moi, à cette étape, Monsieur Bricmont, que RIEN,
absolument rien ne m'interdit de considérer que ni vous ni moi ni
personne d'autre n'a une quelconque idée de la valeur de R1 et de R2,
ni d'ailleurs de S)
La curiosité matérialiste étant ce qu'elle est, je me suis
évidemment interrogé sur la valeur que S prendrait dans le cas où R1
serait égal à R2, c'est à dire dans le cas où la distance
matérialiste, la distance absolue entre le Soleil et la Terre serait
LA MEME en janvier qu'en juillet.
Ct(péri) + St (péri)= R2
Ct(aphé) - St(aphé) = R1
Ct(péri) + St (péri)= Ct(aphé) - St(aphé)
St (péri) + St(aphé) = Ct(aphé)- Ct(péri)
S (t (péri) +t(aphé) ) = c (t(aphé)- t(péri) )
S = c (t(aphé)- t(péri) ) / (t (péri) +t(aphé) )
Cela revient au même que d'écrire
S= c * excentricité
Avec excentricité = (A-P) / (A+P) avec A, aphélie et P, périhélie
S= c * 0.016716877
On obtient
S = 5011593,73993554252960894791297892
Résumons nous : Nous pensons vous et moi que le réel matériel est
absolu. Vous me concédez, je le pense à l'avance, que le centre de la
Galaxie n'est pas immobile et que la Voie Lactée se déplace dans le
vide absolu, dans l'espace de Newton, à une vitesse considérable.
Je fais l'hypothèse que
1° le vecteur translation du Soleil appartient au plan écliptique et
que
2° La distance absolue du Soleil à la Terre ne varie pas et donc,
qu'elle reste constante.
Dans ce cas, notre vitesse absolue est de 5011 kilomètres par seconde
! ( un soixantième de la vitesse de la lumière)
Voilà ce que Einstein, Mach et Berkeley nous on empêché de
comprendre jusqu'à ce jour.
Je précise que je suis convaincu que les 2 hypothèses sont fausses,
et que nous n'allons pas à 5011 kilomètres par seconde dans le vide
absolu. Mais, je suis totalement persuadé que la solution est très
proche de cela.
Cette hypothèse de travail m'a permis pendant presque cinq ans
d'explorer beaucoup d'aspects du matérialisme : avoir une vitesse,
même fausse contraignait de regarder les choses sous un angle
véritablement matérialiste.
A titre d'exemple : le 3 juillet, au moment de l'aphélie, l'axe Soleil
Terre se prolonge en direction de l'étoile Ain Al Rami.
Cette étoile se trouve dans un axe directionnel (Sagittaire) assez
proche du centre reconnu de la Galaxie ( la bande blanche observable
les nuits d'été). Si donc, notre mouvement absolu nous entraîne dans
cette direction, cela a pour conséquence que nous sommes DERRIERE le
centre de la Galaxie.
En conséquence, que le dit centre va lui aussi à une vitesse
approximativement égale à 5011 kilomètres par seconde. Considérons
alors la Galaxie comme un disque (ou un freesbee) Ce disque avance dans
le vide. Il a une inclinaison inconnue pour l'instant. Si nous sommes
sur l'arrière (de son vecteur translation), cela signifie que dans un
quart de période de révolution sidérale du Soleil, notre vitesse,
celle du Soleil aura AUGMENTE de la valeur donnée actuellement à la
"vitesse" orbitale du Soleil dans la Galaxie (soit 250 km s-1 [certains
donnent 216 d'autres 280])
On passera donc de 5011 km s-1 à 5261 km s-1 (à un facteur cosinus
inclinaison près)
Et cela en 50 millions d'années. (la période de révolution est
officiellement de 200 millions d'années)
Il y a 50 millions d'années, la vitesse absolue du Soleil était donc
plus petite que de nos jours : 5011 - 250 = 4761 km s-1
Il y a là un pan entier de recherche qui s'ouvre aux matérialistes :
Il apparaîtra un jour aussi absurde d'avoir négliger de prendre en
compte ce facteur modification de la vitesse absolue du Soleil et de la
Terre qu'il vous apparaît, à vous, absurde que des cléricaux
cherchent à empêcher l'enseignement de l'évolutionnisme. Je subodore
qu'une telle variation de vitesse absolue a eu des conséquences quant
aux climats, quant aux précipitations, aux phénomènes de rupture de
plaques, aux phénomènes volcaniques etc.
Il en va de même de l'analyse des étoiles : l'effet redshift nous
donne des "vitesses" radiales, le long de la ligne de visée. Mais que
sont ces "vitesses" radiales ? Pour prendre la "fameuse" étoile Ain Al
Rami, celle qui se trouve dans le prolongement de l'"axe aphélie". Le
logiciel Redshift IV, donne -12 km s-1 comme vitesse radiale. Est-ce à
dire que cette étoile avance vers nous à 12 kilomètres par seconde ?
Quelle absurdité !
Dans la mesure des deux hypothèses précédemment énoncées, un
matérialiste peut dire : " Nous qui allons dans la direction de Ain Al
Rami à la vitesse absolue de 5011 kilomètres par seconde, voyons
cette étoile se "rapprocher" de nous à la "vitesse" de 12 kilomètres
par seconde. DONC, la vitesse de cette étoile est de 4999 kilomètres
par seconde." (5011-12)
Il en va de même concernant la Galaxie d'Andromède : Science et Vie &
c° collectionnent les titres alarmistes : "Andromède se dirige vers
nous ! " Quelle stupidité : nous suivons quasi certainement des
trajectoires presque parallèles et nos trajectoires se rapprochent
très légèrement d'une façon bien plus petite que nos vitesses
respectives. Mais seule la connaissance de notre vecteur vitesse
absolue nous permettra de connaître la vérité.
La loi générale pour un observateur matérialiste devient donc, de
façon généralisée, la suivante : pour connaître la position, la
vitesse et la trajectoire d'un autre corps dont nous connaissons
l'existence par le trajet des photons qu'il a émis et que nous
recevons, il est strictement indispensable de connaître notre propre
vitesse ainsi que notre trajectoire.
Cela peut aussi se résumer de la façon suivante : le seule repère
scientifique consiste en 3 photons émis de façon perpendiculaires.
Ces trois photons définissent 3 axes. Mais il faut prendre en compte
le fait que l'émetteur de ces 3 photons ne se trouve pas, une seconde
plus tard, au lieu de l'émission, mais a parcouru un vecteur S t qu'il
faut donc prendre en compte pour déterminer la position (dans ce
repère absolu) des autres corps dont nous recevons les signaux à cet
instant.
Je considère que le critère premier définissant un scientifique
matérialiste est cet accord sur un repère absolu. En conséquence de
quoi, il est totalement contradictoire de se réclamer de la
Relativité et du Matérialisme conjointement : si le monde réel
existe, les mesures doivent impérativement se faire par rapport à ce
monde réel. Prétendre faire des mesures relatives en les prenant pour
des absolus, en ralentissant le temps, en accordant de l'élixir de
jouvence aux jumeaux qui a les moyen de se payer des voyages en fusée
pendant que l'autre reste - quelle crédulité - IMMOBILE sur Terre,
c'est agiter de la poudre de perlimpinpin en criant abracadabra ! La
Relativité a été une imposture qui a transformé les 3 derniers
quarts du 20° siècle en une période de stagnation scientifique. Il
n'est pas étonnant que les filières scientifiques aient des
difficultés à recruter actuellement, il n'est pas étonnant que le
bouddhisme et autres sectes malfaisantes réussissent à recruter au
sein de la "communauté" "scientifique". Au 19° siècle, personne ne
croyait aux infinis plus grands les uns que les autres (les aleph du
fou furieux mystique Cantor qui voulait prouver l'existence de Dieu par
les mathématiques infinitistes), leur infini était même parfois
assez proche de celui d'Archimède : juste un très grand nombre. Au
19° siècle, la position de Laplace était encore assez largement
partagée parmi les chercheurs. L'Ether n'avait d'ailleurs pas encore
produit tous ses ravages : les astronomes étaient assez largement
encore newtoniens : les probabilités de Laplace n'avaient rien à voir
avec les foutaises mystiques européennes du fasciste Heisenberg
véritable responsable de la folie atomique militaire. Même si
Boltzmann connaissait un isolement orchestré par les fidéistes
(chamaniste) Ostwald et Mach, le matérialisme était encore
probablement largement majoritaire parmi les étudiants. Mais
qu'attendre de structures de formation qui font la propagande des
Aleph, de la Relativité et de la mécanique quantique de Copenhague.
Depuis 5 ans j'ai discuté avec quelques centaines d'étudiants en
sciences (principalement de la première à la Licence). La
quasi-totalité a compris la validité de mes arguments et une très
grande majorité ont été convaincus. Que croyez vous qu'il en advint
? La puissance des enseignants conformistes est telle que les
"hérétiques", c'est à dire les élèves intelligents CRAIGNENT de
défendre leur point de vue. De toute façon, pour obtenir leurs
examens, qu'ont-ils à gagner à faire preuve de créativité,
d'intelligence, d'innovation, de logique, de matérialisme. Nous sommes
encore aux portes d'un 1789 : au 18° siècle les élèves intelligents
ne pouvaient pas accepter de répéter comme des perroquets les
foutaises des déistes. Il en va encore de même concernant les
foutaises relativistes, probabilistes sans causalité, infinitistes.
Les meilleurs ne sont probablement plus dans les universités de la
même façon que les meilleurs du 18° siècle avaient déserté les
séminaires ou en avaient été expulsés. J'attends de vous, Monsieur
Bricmont, comme de vos collègues, que vous soyez un Voltaire - issu de
la forteresse du conformiste - pour ouvrir les portes de l'avenir
révolutionnaire.
(0510200353)
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes
meilleurs salutations absolues.
Yanick Toutain
Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails
Hervé Chuberre ***@enssat.fr
Jean-Pierre Garcia Jean-***@u-bourgogne.fr
Valérie Lécuyer ***@wanadoo.fr
Marc Silberstein ***@syllepse.net
Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs.
Merci.
Jacques Bouveresse
Jean Dubessy
Michel Kerszberg
Guillaume Lecointre
Ian Plimer
Yvon Quiniou
Patrick Tort
François Vernotte
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Annexe :
A = 152105142 km
i(aphé) = 0.262171 degrés = 15.73 secondes
le double 31.46 secondes
P = 147103311 km
j(péri) = 0.271085 degrés = 16.265 126 secondes
le double fait 32.53 secondes
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